
Julie Manet dit L’Enfant au Chat – Renoir – 1887
L’œuvre est une commande réalisée par les parents de l’enfant, Eugène Manet (1833- 1892) – frère d’Édouard – et Berthe Morisot (1841-1895), auprès de leur ami peintre, Renoir.

La présence de chats dans les tableaux de la fin du XIXème siècle est chose commune : les chats étaient souvent présents dans les ateliers des peintres impressionnistes et réalistes qui voyaient en eux le symbole de leur indépendance artistique et aimaient représenter ces félins dans leurs œuvres. (Source Musée d’Orsay)
Quant à moi, lorsque vous aurez lu le livre, vous comprendrez mon choix, il ne sera pas très difficile de le deviner. Regardez la première de couverture du roman 🙂
C’est pourquoi je vous présente l’auteur Brian B. Merrant, auteur de plusieurs ouvrages, j’ai choisi de vous parler de celui-ci aujourd’hui :

Le Der des ders de ses amis
Brian B. Merrant
Joseph, garçon fragile peut-être et sensible (on le devine), part à la guerre (1914) et Louis reste au pensionnat.

Ils entretiennent une correspondance épistolaire pour le moins originale puisque Louis est un ami pas comme les autres.
Un roman d’une cinquantaine de pages qui méritent d’être lues et relues, tant l’écriture est douce et puissante à la fois. Un récit intense quand on sait (au travers de l’histoire de la grande guerre 14/18) ce que les fantassins et/ou les poilus ont enduré. Surtout que cette guerre ne devait durer au départ que quelques jours. Je cite quelques phrases du livre :
« Cette guerre sera courte et vous reviendrez bientôt ici. Mais n’ayez à l’esprit et dans le cœur, d’ici là, qu’un unique objectif : protéger la patrie de l’envahisseur. La France tout entière sera éternellement reconnaissante de votre dévouement. A présent messieurs, à vos chambres et à vos paquetages. »
L’ami avec qui Joseph correspond prend tout son sens quand on sait de qui il s’agit. Ce petit « poilu » tout en douceur et tendresse prête sa « patte » à Melle Delancey qui encourage Joseph et lui envoie toute la sympathie, la force et l’affection dont il a besoin sur le front.
Voilà une vision hors du commun, même un court instant, pour décrire les horreurs de ces affrontements ! L’auteur n’oublie pas de nous parler de ces chiens, les Bouviers des Flandres, qui avertissaient les soldats quand il y avait des blessés, que ce soit des Allemands ou des Français, les animaux ne faisaient et ne font pas de distinction, il n’y a pas d’ennemis pour eux. Encore un passage émouvant.
Bravo Brian B. Merrant, j’applaudis !
Je ne vous en dis pas d’avantage, le roman est à déguster, sincèrement.
En lisant les remerciements à la fin de l’ouvrage je lis ceci et dès que je pourrai, je visionnerai ce film : à voir « Joyeux Noël » par Christian Carion – sur l’histoire d’une trêve de Noël entre alliés et allemands.
Lien vers le site de l’auteur et ses livres :
Lu à sa sortie et c’est un livre très touchant. Dommage qu’il n’écrive pas plus…
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Tellement d’accord avec toi.
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