Cetro – Cédric Veto

Écrit vraiment depuis 7 ans et il n’a pris la plume que pour répondre à une promesse faite. Il a commencé par des romans jeunesse. Avant cela, il n’avait jamais imaginé écrire un jour.

Il travaille en intérim, essentiellement dans le domaine vinicole pour une raison bien évidente quand on connaît la région où il habite. Disons qu’en dehors de la vinasse, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire, dans le coin, nous dit-il.

L’inspiration, dit-il, « c’est la vie de tous les jours, les faits divers, les relations et les échanges avec les amis, la famille, les collègues ». Il aime mêler ce qui est très terre à terre à des éléments bien moins ordinaires.

Lorsqu’il a commencé à écrire, il avait une idée très précise de l’histoire et de la manière de la raconter, tout avait été imaginé quelques années en arrière par un jeune garçon qui lui avait laissé ses consignes. Ça n’a donc pas été bien difficile de s’y mettre, d’après l’auteur. Pour la suite, tout dépend du sujet et du traitement qui en est fait, ça peut glisser tout seul comme ça peut être bien plus heurté.

Cetro avoue ne pas avoir compté avec exactitude le nombre de livres qu’il a écrit. Il a dû dépasser les vingt-cinq, pense-t-il.

Il a toujours lu, influencé dans cette habitude par ses parents qui étaient de gros lecteurs. Plus ou moins, maintenant, selon les périodes, mais la lecture reste importante, pour lui, quoi qu’il en soit.

Il croit pouvoir dire que seule la réalité l’inspire, comme il nous le disait plus haut, même s’il dérive parfois.

Pour l’influence, l’écrivain nous dis ceci : « notre écriture n’est sans aucun doute rien d’autre que la somme de ce qu’on a lu, vu, écouté. Je ne m’inspire pas directement de qui que ce soit, mais tout ce que j’ai lu a forcément exercé une influence sur ce que j’écris, j’imagine que c’est le socle de toute écriture (ou que ça devrait l’être) ».

Lien vers livres de Cetro




Jardin privé
de Cetro

Je commencerais par dire un grand MERCI !

Comment ne pas l’exprimer, à peine le livre refermé (un matin de bonne heure) quant à la fin de son ouvrage, l’auteur s’adresse aux lecteurs et gentiment leur dit ceci (entres autres mots) :

« J’espère que vous arrivez jusqu’à cette page comblés par votre lecture ».

Mais, comment ne pas être rempli de joie, que dis-je, d’émotions de toutes sortes, quand je vous lis, cher auteur.

L’écriture de Cetro est comme de la poésie, même quand il fait parler les protagonistes. Vous allez me dire, « hey tu exagères ! ». Non, pas du tout, aucune exagération quand j’arrive à me projeter à ce point dans la vie de Pierre et Maroilles (ouais drôle de nom que ce dernier). Vous comprendrez quand vous aussi vous le lirez. Je ne peux et ne veux pas vous décrire les autres personnages, femmes, enfants ? Je ne veux rien spoiler.

J’ai choisi ce livre pour apprendre à connaître cet auteur, le thème de ce livre me parle beaucoup, tant par l’humanité du message qu’il véhicule que par ses descriptions, toutes plus réalistes, les unes que les autres.

À chaque fois que je lisais les pensées de Pierre, je m’imaginais dans sa peau, dans sa souffrance, dans sa volonté de s’en sortir.

Qui sommes-nous pour nous plaindre ?

Oui, l’histoire est une fiction mais dans la vie réelle, cela existe aussi.

Cetro a su toucher mon cœur et mon esprit. Il a su capter mon attention jusqu’à la dernière page où les choses et les histoires s’imbriquent d’une façon telle, que je suis restée bouche bée.

Un grand bravo et encore un grand remerciement pour tous ces bouleversements que vous avez su coucher sur le papier et que j’ai reçu en pleine face.