A commencé la rédaction de son premier livre il y a 24 ans. Ce premier tome de la série Deux zéros et demi lui a pris une quinzaine d’années. Les suivants, au rythme d’un par an à partir de 2018, n’ont demandé que six à dix mois de gestation.
Son métier ? Il ne peut pas en parler. Il serait sinon dans l’obligation de nous éliminer ensuite. Rien de personnel mais c’est contractuel. L’auteur a énormément d’humour et d’auto-dérision. Il a entamé des études d’Histoire mais la quantité de boulot à fournir l’a obligé à bifurquer pour aller faire illusion en Lettres classiques.
Pour l’inspiration, les deux moments les plus propices (la survenue d’une idée tient à chaque fois du miracle) sont quand il conduit, quand il est dans sa baignoire (les images qui peuvent vous venir, c’est cadeau) et quand il s’apprête à s’endormir, lorsqu’il relâche son attention et laisse libre cours aux idées absurdes qu’il s’emploie à masquer en journée (on n’est pas à l’abri d’un enfermement ou d’une mise sous curatelle…). « Je rappelle à ceux qui tiennent les comptes que je n’ai pas suivi de filière matheuse » précise le scribouillard.
Écrire ne lui est pas facile : c’est un besogneux. Il trouve qu’il n’a pas de talent alors il travaille. Et pour lui, le travail… C’est sans doute ce qui explique sa lenteur et la pénibilité de l’exercice. Comme il a coupé le premier de ses livres en deux dans la version intégrale de « ses bouses », celles-ci se comptent au nombre de cinq et demie. Il lit beaucoup même s’il reconnaît que ç’a moins été le cas cette dernière année. L’auteur affirme ne pas avoir beaucoup d’imagination mais il n’empêche qu’il a des choses à dire. Ou qu’il en a l’impression. Alors, sous couvert de Fantasy burlesque, parodique, il essaye de parler du monde, de la société, des rapports entre les individus. Son influence ? Il a cru pouvoir, avec le premier livre, faire (un peu) comme Pratchett. « Le résultat ne sonnait pas du tout comme l’écriture du Maîîître. Je me suis rendu compte par la suite que je n’avais pas besoin de modèle pour paraître – être – con ».
Lien vers les livres de Guillaume Lecler

Deux zéros et demi
de Guillaume Lecler

Des dialogues en veux-tu en voilà à la Monty Pithon et Kaamelott, autant prendre ces références pour décrire ce livre que j’ai trouvé extrêmement drôle à souhait et bien écrit.
Je suis bon public, celles et ceux qui me connaissent le savent, mais là, je défie quiconque de rester de marbre. Imaginez le jeu “je te tiens, tu me tiens par la barbichette, 🎼 🎼🎼 le premier qui rira aura une tapette” ! 😀 ! C’est exactement ça, tu ne peux pas lire ce bouquin sans rire, tu te retiens et puis, t’y vas franchement quoi !
Non seulement l’auteur sait utiliser l’humour mais il sait manier la plume, il use et abuse des jeux de mots pour ton plus grand plaisir.
Et voilà que tu crois te perdre dans le récit de cette fantasy et puis non, tu retombes sur tes pattes car il y a un sens à ce que nous conte Guillaume Lecler et c’est là tout son génie.
Je vous encourage à ne pas vous arrêtez non plus, après avoir lu ce livre, c’est ce que j’ai fait.
Foncez et vous aussi vous aimerez :
« Thamer !
Quoi ma mère ? Ben je l’aime déjà.
Oui mais si tu lis “Deux-fois”, tu seras “Sans-Refus” pour lire aussi le 3ème et Le 4ème !
Mais qu’est-ce qui nous raconte le Manu, occupes toi plutôt de nous dégoter le truc rouge là ! »
Tu ne piges rien ? C’est normal, lis le bouquin te dis-je, le bouquin ? Le grimoire tu veux dire ;-). Ouais, le tutoiement est exprès.
Merci à l’auteur, j’ai passé un excellent moment :-).
Guillaume Lecler …. Merciiiii, ça m’a fait du bien de rire et de m’imaginer regarder un bon film moyenâgeux à la Kaamelott ; et puis comme ça, c’est un moyen de te connaître un peu au travers de ce livre, oui je sais, mais je ne retire rien de ce que j’ai écrit sur un commentaire. Chuuuut 🤫 épicétout !