Dominique Lebel

Écrit depuis l’école primaire, mais à 10 ans en écrivant et en lisant à ses parents cette phrase « Oh ciel ! » sa mère a éclaté de rire, elle a donc arrêté net et s’est remise à écrire à partir de l’âge de 59 ans, une dizaine de livres.

Elle fait des études de lettres et était professeur de Français (puis de communication en BTS et IUT). A 30 ans, elle s’inscrit à l’école du Louvre et effectue 4 ans d’études là-bas, tout en travaillant.

L’inspiration lui est venue d’une image pour Sonya Verjik « une femme avec une queue de cheval » mais cela peut partir aussi d’une phrase comme  » d’abord, il y a l’arbre, mais il est très difficile de le reconnaître  » ça vient comme cela et ensuite, elle s’y tient. L’écriture est difficile, laborieuse mais passionnante.  

L’auteur a commencé à lire à 20 ans pour les concours puis un livre par jour pour l’agrégation, puis toute la grande littérature française, même Lamartine.

Quelquefois elle s’inspire de la réalité et remplit des cahiers entiers de réalité !

Modiano l’influence même si cet écrivain lui donne des complexes.

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https://www.lecteurs.com/auteur/dominique-lebel/3730837



Les vies secondaires
de Dominique Lebel

Voilà une manière bien particulière et non singulière, d’écrire, moi qui aime l’Art, j’ai été gâtée !

Ces deux nouvelles traitent sur deux tableaux : La Joconde de Léonard de Vinci et Louise où la petite Louise) peinte par Amedeo Modigliani.

Tout d’abord, merci beaucoup pour ce voyage à Florence, au travers de ce célèbre tableau, La Joconde. J’y ai appris un tas de choses et j’ai eu l’impression, pour quelques heures, d’être dans cette magnifique ville que j’adore.

Figurez-vous, que je ne me rappelais plus des détails derrière ce visage, j’ai donc pris mon téléphone et zoomé, pour voir de plus près, (si si, je l’ai fait). Et bien l’auteure avait raison… de nous décrire tout cela. Fermez les yeux, (je fais souvent cela, quand l’histoire me plait, après avoir lu quelques paragraphes) et imaginez-vous en 1503, alors que celle qui est devenue célèbre aujourd’hui et depuis longtemps, se promène et essaye de se tenir tranquille, d’où ses mains mises ainsi, devant Léonard de Vinci, en train de la peindre, imaginez Il famoso sfumato ! Franchement, moi j’y étais, tellement l’auteure à une façon bien à elle de nous dire les choses, les gens, les objets, les odeurs !

Puis il y a les impressions de ce cher gardien, à notre époque, amoureux passionné de la belle Jioconda ! C’est très original d’avoir écrit de cette manière ; de nous avoir décrit aussi les pensées des deux jeunes filles, toujours au Louvre, leurs sentiments pour le manager et Damien. La fin est inattendue ou presque, moi, j’ai voulu en imaginer une autre, pour autant, je ne vous la dévoilerai pas ;-).

En tous les cas j’ai voulu la lire ainsi.

Et puis j’ai lu la deuxième nouvelle « Louise » !

L’écrivaine écrit les sentiments et les pensées de deux femmes, Louise… et Jeanne Hébuterne. Nous connaissons le destin de Jeanne (Giovanna) mais nous ne connaissons pas l’impression et les descriptions de leurs pensées – l’amour absolue et passionnel de Jeanne, pour Le peintre, et l’amour de Louise pour Étienne, la vie d’Étienne et celles des deux femmes – à la manière de Dominique Lebel ! Encore un sans-faute pour moi.

Plus de mystère quant à la culture de l’écrivaine.

Encore un grand merci à toi, pour ce condensé de belles phrases originales qui m’ont emmenées, pour un moment, très loin d’ici. J’invite quiconque à la lire, si ce n’est pas encore fait.

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