Écrit de la fiction depuis l’école primaire. Il a formé le projet Aliandra à partir de ses 14 ans, à l’occasion d’une tempête qui a forcée toute la famille à rester à la maison. C’était en février 1996. Là, il a vraiment jeté les bases de sa première série.
Il a choisi ses études en fonction de ses besoins d’auteur, qui se sont révélées décevantes compte tenu de ses attentes. Les finances ont aussi rapidement réduit le champ de ses possibilités, dit-il. Il a donc un bac en électrotechnique et un BTS en électronique. Ce sont deux disciplines plutôt séparées qui ont fait de son premier semestre de BTS un parcours du combattant. Il a appris les bases de la mécanique chez un facteur d’orgues, avant de se blesser le dos vers 2010 et bifurquer vers la logistique automobile.
Ses jeux d’enfants se sont faits sur un ensemble hétéroclite de jouets plus ou moins récupérés. Giovanni Portelli a mélangé les genres, créé des origines variées pour justifier telle ou telle forme de personnage. Il jouait beaucoup en forêt aussi. Très peu consommateur de télé, beaucoup de lecture pour ressembler à ses ainés qui faisaient déjà des devoirs alors que que lui n’allait pas encore à l’école. Le point de départ vient de cette enfance tournée vers l’imaginaire. Il n’a ensuite fait que des recherches pour donner de la substance au cadre et de la cohérence aux indigènes.
Écrire a toujours été plus facile que le reste. Parler devant un public ou même dans un groupe d’amis demande à l’auteur souvent un effort. Il aime bien se planquer derrière ses personnages qui vivent des choses tellement plus passionnantes que lui, dit-il.
Aliandra tient en neuf romans mais constitue une seule histoire. Les Miroirs sont un recueil d’histoires fantastiques écrites entre 2001 “Faux Semblants” et 2020 pour “le Calice d’Argent”.
“L’homme qui changeait la vie » fut son primo édité chez un éditeur, une autofiction qu’il n’a pas publiée à nouveau. Et Adrénaline qui s’est fait la malle du patchwork Aliandra. Soient huit livres distincts.
Écrire c’est expirer, lire c’est inspirer. L’auteur a énormément lu. Beaucoup dans sa jeunesse, d’avoir toujours un CDI bien garni où se réfugier, des lectures variées. Il y a eu Breton, Musset, Dan Simmons, Barjavel, Sand et Rimbault, Kessel, Bosco pour les plus marquants. Il a attaqué les classiques sur le tard, avec Zola, Bukowski et Céline. Il a quelques wagons de retard de ce côté-là, dit-il.
Oui la réalité ancre le lecteur dans le connu, surtout vu le grand huit que ses textes constituent parfois. Même dans une tribu deux planètes plus loin, leur mode de vie le climat, la végétation ; tout trouve une source vivante à peine édulcorée. Les Zaïroliens vivent dans les conditions de notre Moyen-Âge. Même ses projections futuristes sont des lignes de fuite des projets entraperçus pendant ses cours d’électronique. Enfant, il avait déjà une grande imagination, comme il le dit plus tôt. Ensuite il a bûché pour que le chateau en Espagne tienne debout.
Il a fait « le vide » dans sa bibliothèque dans les années 2000 pour ne pas suivre les effets de mode. Il s’est mis ensuite au présent, façon caméra à l’épaule, pour suivre ses personnages en temps réel. Il est dans l’expérimentation, la recherche plus que dans la reproduction de schémas connus, ou clairement inspirés d’un auteur donné. Il est sûrement la somme des lectures qu’il a faites mais il ne peut pas se prétendre héritier d’un savoir-faire donné. “Je peux citer les livres jeux dont on est le héros pour cette construction de l’histoire « en allant », du moins cette impression que rendent mes romans, car à la lecture d’Aliandra on peut cerner vers la fin que tout était en place pour une bonne raison”. Dixit l’écrivain.

Lien vers l’auteur : https://www.amazon.fr/Giovanni-Portelli/e/B071J7K2BJ
Autre lien vers l’auteur : Ebook
Site de l’auteur : https://giovanniportelli.wordpress.com/