A toujours écrit, sous différentes formes : pour le théâtre, le cinéma, la télévision, la presse, la poésie, les nouvelles, et roman.
Il a une formation d’acteur, et de metteur en scène. En parallèle, il a aussi un master en sciences humaines.
Il ne sait pas comment lui vient l’inspiration. Sinon il saurait la convoquer. C’est plutôt elle qui choisit le moment que lui, dixit l’écrivain.
Au départ, il a écrit par nécessité. Étant acteur, il écrivait ses propres pièces simplement pour pouvoir jouer. Cela a mis du temps pour qu’il puisse se considérer comme « auteur ».
Il a écrit un seul roman « POC », quelques nouvelles et un recueil de poésie.
L’auteur a beaucoup lu. Il lit moins aujourd’hui avoue-t-il, car il n’arrive plus à tenir un livre jusqu’au bout s’il ne l’accapare pas de suite. Si la rencontre ne se fait pas immédiatement, il passe son tour.
Est-ce que Stéphane Grisard s’inspire de la réalité pour écrire ? C’est un doux mélange, dit-il, « de la fiction où se mêlent inconsciemment ce que je vois, entends, lis et imagine, avec des faits, des personnages ou des thèmes plus intimes ».
Évidemment il suit le fruit des auteurs qui ont parcouru sa vie et qui lui ont laissé une empreinte indélébile. De manière inconsciente, ils ont nourri profondément son imaginaire et ciselé son style à son insu.
Lien vers les livres de l’auteur : https://www.amazon.fr/Stephane-Grisard/e/B06XBJRYPY

Mon retour ci-dessous, datant de 2018, je vous le laisse tel que mais j’ai tellement aimé le livre que je vous le partage à nouveau aujourd’hui, ici.
POC
Stéphane Grisard
Et oui, un bruit : POC, comme ferait une goutte de pluie, très particulière cette goutte. Une goutte qui vous bouleverse et vous chamboule. POC, une vie, POC, une mort.
Ce livre est une bombe, une bombe d’émotions qui part dans tous les sens. Alors, je n’ai pas lu ce livre d’une seule traite, je l’ai lu, l’ai reposé, l’ai repris, l’ai continué et j’ai pris mon courage pour aller de l’avant. Certains passages m’ont fait sourire, d’autres m’ont fait grincer des dents. De l’émotion il y en a, des tonnes. Impossible de rester insensible face à ces trois histoires.
Toute cette violence ne donne plus envie de se plaindre, donne envie de regarder la nature, les arbres, la vie, d’un nouvel œil.
Et puis il y a eu un passage qui m’a particulièrement touché, quand on apprend que l’épouse de Michel ne pourra pas enfanter… ah mais surprise, elle tombe enceinte finalement et … on reprend espoir…
Avec ce livre, le yoyo de l’émotion est au rendez-vous.
Je dois maintenant le digérer, comme à chaque fois, quand l’auteur atteint mon point faible c’est-à-dire ma sensibilité.
Un court extrait d’une phrase : « Se battre contre son impatience, sa réticence à toute forme d’autorité, sa colère aux aguets prête à mordre, sa violence sourde prête à jaillir dans le moindre geste ».
Je n’en dirai pas plus…
Lisez-le, ce livre m’a enthousiasmé !