
Il y en a eu des femmes avec du cœur et du caractère ! J’ai choisi ce tableau et cette personnalité pour son courage, sa persévérance, son ardeur et sa force d’âme. Et bien sur pour son engagement total.

Extrait, source – Beaux-Arts, presque mot pour mot, exprès : « … Elle est avant tout une femme libre, engagée et inspirée par les traditions populaires de son pays. Son langage – proche à certains égards de celui des surréalistes – mêle des références biographiques et des éléments symboliques ou oniriques. L’autoportrait est un de ses sujets de prédilection, faisant de son œuvre l’expression d’une infinie résilience. Ses tenues, sa maison bleue, ses collections d’objets folkloriques font aussi partie intégrante de son univers artistique éclatant de couleurs et célébrant la culture mexicaine. »
Voilà pourquoi je vous présente, à nouveau et avec un grand plaisir, Catherine Choupin, (pour qui j’ai un profond respect) et le livre ci-dessous.

L’Élève de Saint Jean
Catherine Choupin

J’ai lu ce livre l’année dernière. Puisqu’il m’a énormément touchée, j’ai envie d’en reparler et de partager avec vous ce que j’ai ressenti. Vous trouverez également, à la fin de mon retour, le lien vers les livres de Catherine Choupin, dont le dernier « Le Point de vue de Jenny. »
C’est une autobiographie, une confession, des mémoires, que nous révèle cette fois-ci l’auteur. J’ai eu du chagrin mais j’ai aussi beaucoup d’admiration pour Catherine Choupin.
Tout ce que l’écrivaine a enduré est un crève-cœur par la faute de cette jalousie maladive et de la violence de cet homme (je n’ai pas envie de nommer cette personne) mais aussi de cet élève qui entretenait le chaud et le froid finalement.
J’éprouve également du respect, car il en a fallu du courage pour poursuivre son travail en tant que professeur de lettres classiques dans ce lycée pour le moins spécial, même si sa réputation est très prestigieuse.
Il y a plusieurs passages qui m’ont mise en colère contre cet homme et sa famille, plus particulièrement à un ou des moments de sa vie. Comment peut-on laisser seule une femme, à ce moment-là ? Je ne peux en dire plus, sans dévoiler le déroulement de l’histoire.
L’indépendance financière dont a fait preuve Catherine Choupin, sa liberté de vivre ce qu’elle voulait et le fait de s’accrocher à son merveilleux travail, qui est de transmettre ses connaissances et son savoir, l’ont beaucoup aidée à surmonter ses épreuves.
Je dis Bravo pour avoir poursuivi son travail qui est l’une de ses passions, coûte que coûte. On ne peut qu’en être fier ! Certaines personnes n’auraient pas eu cette force ! Voilà encore une raison d’être toujours aussi admirative.
Il ne faut pas oublier un détail qui a son importance, même si je le répète souvent : la plume de Catherine Choupin pour décrire ses états de fait est employée avec fermeté mais sans voyeurisme. Il n’y a pas de pages malsaines. Il y a seulement un désir de partager la route qui a été la sienne pour démontrer sa force en tout et pour tout, sa patience, sa détermination, son grand amour pour la littérature et les êtres humains.
Je ne le répèterai jamais assez : Non, un homme qui maltraite une femme ou l’inverse, n’éprouve pas d’amour. L’amour ne blesse pas, le véritable amour entoure de bonté et de douceur l’être aimé et même s’il y a passion, il ne doit pas y avoir de violence.
À lire et à relire, absolument.
Lien vers les livres de l’auteure : https://www.amazon.fr/Catherine-Choupin/e/B0086GST30