« … Monet préfère, contrairement à Courbet au monde de la forêt et de la chasse, la frêle note d’une Pie posée sur un portail comme sur une portée musicale. Soleil et ombre construisent le tableau et traduisent l’insaisissable matière mi solide mi liquide. Le paysage impressionniste était né, cinq ans avant la première exposition officielle et le baptême du mouvement. »


Cinquième texte et je suis là derrière cet écran à vous écrire en souriant. Vous qui me suivez, pour quelques-uns ou quelques-unes, pas à pas, presque semaine après semaine.
Aussi, pour exprimer mon admiration envers Claude Monet, de temps en temps, non pas à chaque texte mais quelquefois, je citerai une appréciation qui caractérise sa peinture. Mon émotion reste intacte depuis l’âge de trente ans, l’âge où je voyais pour la première fois une de ses toiles au musée d’Orsay. J’espère que ces tableaux vous plaisent autant qu’à moi.
S’enthousiasmer, aimer la vie, la nature, la tolérance et l’insouciance. Être attachant et s’attacher aux gens.

Ces mots font partie de ma personnalité. En effet je m’attache vite, ici ce sera à la lecture et alors je peux ainsi parler de ce que j’ai ressenti au plus profond de moi, grâce ou à cause d’une histoire.
Un auteur, Romain Lebastard, que je n’ai pas encore lu d’ailleurs, a dit un jour : « Lisez de tout, toujours ! Le bon et le moins bon, le difficile et le simple, l’abject et le sublime ; comparez, aimez, détestez et aiguisez votre esprit ! »
Comme il a raison et comme ces mots sont tellement importants, ils ont leur utilité et doivent être bien utilisés.
C’est pourquoi aujourd’hui je vous présente, pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore, Alain Cadéo et son livre « Confessions (ou les spams d’une âme en peine) ». Cet auteur vous parlera mieux que moi et utilisera, comme à son habitude, les mots bien à propos. Ce n’est pas le premier livre de lui que je lis, j’ai aussi lu « Zoé » et « Chaque seconde est un murmure ». A chaque fois je suis plus que ravie et très enchantée.


Confessions (ou les spams d’une âme en peine)
d’Alain Cadéo
Alain Cadéo nous raconte les aventures de Gaspard Staccato ! Le nom est très bien trouvé et vous pourrez facilement deviner sa signification en lisant le livre. Vous pensez que je vais vous mettre sur la voie ? Ce serait trop facile. Je disais donc, les aventures de ce monsieur, ce sont des spams, vous savez ceux que nous trouvons dans notre boite mail ou dans nos indésirables. Tout le monde connait cela. Mais est-ce que vous connaissez des spams qui disparaissent une fois lus ? Ah !
Moi non, je ne connaissais pas. J’ai eu un grand plaisir, avec le sourire et/ou mon émotion toute particulière, à lire cet essai car l’écrivain arrive, avec une facilité déconcertante, à passer d’un langage élégant au langage d’aujourd’hui, quand certains lui répondent poliment ou non.
Je vous parlais de mots plus haut. Encore une fois, comme dans ses précédents livres, l’auteur utilise avec brio, notre langue française pour nous débiter à la mitraillette, toute une palette de verbes, de noms, de messages, tantôt très beaux, tantôt plus acides :-D, pour nous décrire l’histoire de Gaspard, sa « vie » et ses pensées.
Comme à mon habitude je ne vais pas vous dévoiler toute l’histoire.
Toutefois, si comme moi vous aimez les échanges épistolaires, vous aimerez cette histoire très originale et vous vous prendrez au jeu de notre cher Gaspard.
Je vous extrais ces quelques phrases, prises dans cet essai, entre une des protagonistes et l’auteur des fameux spams :
Je cite : « Racontez-moi, comme à un gosse, tous les instants de votre vie. La moindre chose m’intéresse. Il faut être bien bête pour ignorer le grand pouvoir des bagatelles. Sans elles et leurs cousines anecdotes il n’y aurait rien qu’un vide absurde, démesuré et prétentieux comme celui dans lequel je me trouve. »
J’adore cette citation car, que serait notre vie sans nos petites anecdotes et nos détails.
Et celle-ci et ce sera la dernière, une anecdote que nous raconte Gaspard : « Je me souviens, enfant, mon vieil oncle m’amenait dans un jardin public où, dans un coin, sous un petit chapiteau, chaque jour, un marionnettiste faisait exécuter à un groupe de figurines, squelettes et consorts, une danse macabre sur la musique de Saint-Saëns… Et j’étais fasciné… Le cliquetis des os, de tous ces minuscules membres de bois agités en tous sens, un cheval écorché galopant sous la lune dans des rayons phosphorescents arrosant l’avant-scène… ».
Honnêtement, l’épilogue m’a fait me questionner, j’ai beaucoup aimé l’ensemble de l’essai et la fin m’a fait sourire. A vous de le lire !
Biographie de l’auteur : https://imonet.software/alain-cadeo/
J’ai adoré l’extrait sur les « bagatelles »..tellement vrai et pourtant nous les ignorons..ou pas! Tu m’as donné envie d’entrer dans un livre qui je suis sûre va me donner, le temps de quelques mots, une part de bonheur. Merci🥰
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Merci à toi 🙂 Tu verras, c’est un livre très original !
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