La brume

Choix du tableau ci-dessous pour « La Mécanique du cœur » de Mathias Malzieu.

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Le train de Normandie – Claude Monet 1877

J’ai choisi ce tableau pour l’horaire, l’heure, l’horloge ; ici ce sera celle d’une gare. Saviez-vous que Claude Monet avait peint une douzaine de tableaux sur La Gare Saint-Lazare ? Le peintre quitte Argenteuil à cause de soucis financiers et s’installe rue d’Édimbourg. Tiens, tiens, la capitale de l’Écosse, ville où naquit le héros du livre présenté ci-dessous.

Des rendez-vous amoureux ou amicaux, maintenus ou manqués. Ici pour l’histoire qui nous intéresse ce sera le rendez-vous avec un amour particulier et un cœur pas tout à fait comme un autre.

Voilà pourquoi je vous présente « La Mécanique du cœur » de Mathias Malzieu.

La Mécanique du cœur
Mathias Malzieu

Vous vous rendez compte, je pensais avoir lu ce récit mais non, je ne l’avais pas encore lu ! Ce roman si poétique. C’est lors d’une conversation avec une connaissance que je l’ai pris sur ma liseuse et que j’ai eu plaisir à le lire. Merci à elle, pour ce rappel.

Qui ne connaît pas le musicien, chanteur (du groupe Dionysos) et écrivain ?! (Question rhétorique bien-sûr). Mais je ne connaissais pas ses livres et ce fut une belle surprise. Je dis « surprise », mais je ne suis pas très étonnée par ses mots, puisqu’il est connu pour ses textes surréalistes.

Ce roman aurait pu être plus long ou carrément plus court et arriver à l’essentiel, finalement le nombre de pages, cent soixante, est idéal. En tout cas pour quelqu’un comme moi qui peine quelquefois à finir un livre de trois cents et ou quatre cents pages, même si l’histoire racontée me passionne ou m’intéresse.

Ce petit être, puis ce garçon plus tout à fait petit mais pas encore adulte, Jack, nous attendrit par son attente d’affection et d’amour et ce conte, j’ai envie de l’appeler ainsi, m’a émue aux larmes. Forcément quand on est sensible au thème et aux mots. Ils sont allés droit vers le mien de cœur, qui lui n’est pas fait de métal.

Le tic-tac ou tac-boum, de ce cœur/horloge m’a ravie et effrayée. Même si l’histoire est fictive, le processus n’est pas commun. La jeune fille dont le garçon tombe amoureux change la donne et le danger guette notre héros.

L’auteur utilise des images et des mots pour nous envoyer des messages tels que l’espoir, la tolérance, l’acceptation de nos différences, l’amour, la tendresse aussi et même l’humour. Mais il nous décrit également, la possessivité, la duperie et la jalousie. Il y a tout dans ce récit, même l’illustre Méliès, c’est vous dire !

Il serait inutile de vous raconter l’histoire dans son intégralité ou vous spoiler quelque chose, surtout que les quelques pages avant l’épilogue vont vous surprendre tout comme je l’ai été, j’étais à fond dans l’histoire.

J’aimerais que l’histoire continue son chemin, ne plus refermer ce livre ou bien intégrer entièrement ces moments fictifs, qu’ils deviennent réels en un coup de baguette magique ! Alors, en ouvrant les pages comme si elles étaient des portes, je tomberais sur un pays merveilleux… avec un hic quand même, la fin de l’histoire… qu’à cela ne tienne, il me suffit de la changer 😉

Pour celles et ceux qui comme moi ne l’ont jamais lu, imaginez-vous être dans un univers à la Tim Burton, avec néanmoins un peu plus de douceur. Vous y êtes ? Moteur !

(Pas difficile me direz-vous, vous avez le film d’animation avec les voix de Mathias Malzieu pour Jack ; Grand corps malade pour Joe ; Olivia Ruiz pour Miss Acacia et Jean Rochefort pour Georges Méliès) pour ne citer qu’eux.

En attendant, je vous souhaite de vivre un fabuleux moment, magique et fantastique, à votre tour, quand vous lirez ce livre !

Publié par isamonet

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2 commentaires sur « La brume »

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